COMMENTAIRE

"Arsène Houssaye affectionnait ces falaises, familières à une héroïne de ses romans. Elle y avait connu les fortes émotions des tempêtes, quand les flots jaillissent au choc des ouragans, et aussi les sensations douces des jours bénis où la mer oublie ses rancunes. Alors la jeune fille s'asseyait sous une touffe de tamaris, en face des roches isolées qui dominent la rade.
Elle regardait la cime ondoyante du Parc dessinant les sinuosités des dunes, la frange dentelée des arbres, la ville blanche émergeant du fond bleu des eaux, et le soleil se couchant derrière Cordouan dans l'apothéose accoutumée, sous un ciel violet et rose, limpide et doux comme un regard de vierge."